interview bd


Suite de l'interview...

Ce 7ème tome est annoncé pour Avril 2003, est-ce que cela veut dire que tu as écrit tout le scénario ?
D. C. : Oui, tout le scénario est écrit. Pas dans le détail, mais il est écrit, pour une simple raison c'est que j'ai écrit un roman "Le Triangle secret", qui n'a pas été publié parce que je ne l'ai pas terminé : il manquait deux ou trois chapitres. Mais j'avais l'intention de le publier. C'est un énorme roman de 400 pages où le personnage principal ne s'appelait pas Didier Mosèle mais Didier Solème. J'en ai parlé à mon éditeur Jacques Glénat qui m'a dit : "Tiens, ça m'intéresse bien envoie-le moi". Mais il n'était pas terminé, il manquait la fin, la clef. Il a lu le roman et il m'a dit "On ne va pas faire un roman, on le fera après, on va faire une adaptation en bande dessinée, c'est un sujet de B.D. inhabituel, original et audacieux. On fait ça !" J'ai donc préparé le découpage de mon roman pour la bande dessinée afin de faire 7 histoires. Ce qui fait que tout est écrit, je sais où je vais et je sais comment ça se termine.

Tu ne nous le diras pas, je suppose ?
D. C. : Ah, non je ne le dirai pas parce que c'est surprenant.

Ton héros s'appelle Didier, comme toi...
D. C. : Oui, il s'appelle Didier Mosèle.

Mosèle, c'est un anagramme de Solè(s)me ? Un rapport avec la sagesse ?
D. C. : Bien sûr ! (rires)

C'est un jeu de piste, alors ?
D. C. : C'est pour cela qu'il s'appelle Solème ou Mosèle, qu'il a mon prénom et qu'il habite où j'habite. Sa rue, c'est ma rue. Les personnages qui apparaissent dans la bande dessinée sont des personnages qui existent, ce sont des amis. Même les méchants, ce sont des amis, parce que les méchants, ce sont des masques, ce sont des symboles, l'homme n'est pas forcément méchant.

Il y a beaucoup de symbolique dans cette B.D. ?
D. C. : Oui, oui, cette B.D. peut se lire au premier degré mais aussi à d'autres niveaux. Et s'il s'appelle Didier, c'est à travers cette bande dessinée une recherche, une quête initiatique que je fais moi-même.
convard - © Laurent Ryder
...en excellente compagnie :
celle du "Triangle Secret"

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