Suite de l'interview...

Dans le Prince de la Nuit, il est facile de reconnaître le visage de personnalités. Dans le tome qui vient de paraître on reconnait Jean gabin, dans le tome précédent, il était facile de retrouver Vanessa Paradis en couverture. C'est une volonté délibérée ?
Oui, je m'amuse. Surtout pour Gabin. C'était vraiment une volonté de ma part. À partir du moment où j'ai commencé à écrire pour le rôle du commissaire dans le second tome, Gabin s'est imposé tout de suite car c'était l'image que j'avais d'un commissaire parisien parlant à la Audiard. J'adore Gabin et Audiard. Gabin en commissaire Maigret c'est un must. Pour moi c'est un hommage et à l'acteur que j'adore et à ce genre de films.

vampire

Le Prince de la Nuit :
Yves dessine lentement,
mais terriblement bien !

Compte tenu du sujet du Prince de la Nuit, je suppose que tu as regardé le Dracula de Coppola. D'autant que dans le Prince de la Nuit, le personnage du serviteur ressemble à celui du film. Commentaires ?
Le film de Coppola est loin d'être à l'image de mon idéal de films de vampires.

A la base, il y a quand même Bram Stocker ?
Oui, je suis plus près du roman et de l'ambiance des "Dracula" avec Christopher Lee. C'est la base de mon imagerie du vampire. Quant au personnage d'Aristide, c'est une sorte de prototype du comparse. C'est une image qui s'est imposée d'elle-même. Il ressemble peut-être un peu à celui du film mais cela n'est pas volontaire du tout.

C'est un archétype ?
Tout à fait. Ce que je veux pour le Prince de la Nuit c'est garder aussi un aspect gothique, avec tout le décorum qui y est associé. C'est pour cela que les personnages annexes sont dans une sorte de tradition. J'accroche peu à des films plus modernes qui transforment les mythes, qui les décalent.

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