Suite de l'interview...
Pourquoi avoir choisi le pseudonyme d'Uriel ?
Tu as travaillé pour la publicité et le cinéma, notamment avec Luc Besson...
En fait, il y a dans l'histoire "La rose de Jéricho" une sorte d'Archange, d'entité supérieure et le jour où j'étais en train de dessinner cette bestiole, on me faisait écouter de Kate Bush où il y avait une histoire d'ange dans la chanson. En plus, j'ai déjà un frère dans la bande dessinée (N.D.L.R. : il s'agit de Jean-Pierre Gibrat dont les albums paraissent chez Dargaud et Dupuis), je ne pouvais pas reprendre son nom qui est aussi le miens (rires et commentaires : "il dessinne bien ce salaud"). Il fallait que je prenne un pseudo. Comme mon prénom c'est Michel, je pensais rester avec Gabriel, Raphaël, des prénoms que j'aime bien. Et dans la chanson de Kate Bush, il était question d'Uriel, le quatrième archange. J'ai donc choisi ce nom.
Est-ce un avantage ou un inconvénient d'avoir un frère dans la bande dessinée ?
Sincèrement, je ne sais pas...
J'ai honte ! (rires). J'ai honte et je suis content parce que je me suis fait virer. Disons qu'en fait la première production a été stoppée et on ne m'a pas rappelé pour la seconde tranche... J'ai travaillé sur le story board du "Cinquième élément", partie du story board qui n'a pas été filmée. Ce film est une vraie merde... Quant au monde de la publicité c'est un milieu que je n'aime pas du tout. C'est pour ça que j'ai arrêté de travailler avec eux mais j'ai appris pas mal de chose, comme les cadrages et sur la pratique du dessin. La publicité est un milieu où on en bave mais où on gagne dix fois plus que dnas la BD. Mais je préfère faire de la BD...
Alors revenons-y. L'intrigue principale de "La rose de Jéricho", à savoir cette entité supérieure, est quasi absente du tome 1 et arrive de façon brutale dans le tome 2. pourquoi ?
A l'origine, "La Rose de Jéricho" devait tenir sur trois tomes, c'est pour cela que le scénario tome 2 est vraiment très dense et très concentré. J'ai tranché dans mon scénario d'origine. Je voulais m'étendre sur la bestiole afin qu'elle dise "C'est pas qu'on n'existe pas. On n'existe, on n'existe pas, c'est à vous de décider".
Ursula, la blonde platine, transformée en brune !
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