"2KM3 Acte II - Saint-Gervais Mont-Blanc - 02 juin 2018" :
Inauguration par M. le maire, Jean-Marc PEILLEX
Dans le cadre du 2KM3 contemporary art plateform Acte II, ce samedi 2 juin 2018, la piscine municipale était
inaugurée par l'initiateur du projet,
le maire de la commune, Monsieur Jean-Marc Peillex, avec des œuvres de Etienne de Fleurieu,
Irsut (Hugues Chevallier), Sainer, Sobekcis (duo composé des frères Gajic), Swiz, Velvet et Zoer (Frédéric Battle),
œuvres réalisées et conçues avec des peintures et vernis spéciaux sur des supports spécialement
sélectionnés (châssis en alu, par exemple) pour résister aux conditions de température et d'humidité d'un tel lieu.
© Laurent Ryder
Discours d'inauguration à la piscine municipale - 02 juin 2018.
De gauche à droite : Irsut (Hugues Chevallier), Etienne de Fleurieu, au micro, Zoer (Frédéric Battle),
trois représentants des sponsors, et pour finir, Jean-Marc Peillex, Maire de Saint-Gervais.
Retour sur image : l'an I
La commune de Saint-Gervais avait initié l'an passé la première édition de cet événement en rassemblant,
en juin 2017, dix artistes auprès desquels étaient livrés les onze demi-niveaux qui composaient un
jusqu'alors banal parking de centre ville en immense terrain de jeu et support pour la création artistique contemporaine.
L'origine du terme 2KM3 fait d'ailleurs référence aux 2000 mètres cubes de volume - environ - de chaque demi-niveau du parking.
C'est dans cet environnement que les artistes Elian Chali, Etienne de Fleurieu, Jaw, Felipe Pantone (seul artiste ayant eu
la réalisation de 2 demi-niveaux), Roids, SatOne, Sobekcis, Sten & Lex, Swiz, Velvet et Zoer ont pu laisser libre court
à leur imagination en insufflant couleurs et jeux de perspectives afin d'offrir aux utilisateurs un
espace peu commun de manifestation artistique contemporaine.
© Laurent Ryder
Œuvre de Etienne de Fleurieu.
© Laurent Ryder
Percevez-vous l'anamorphose de ce demi-niveau du parking peint par Elian Chali ?
© Laurent Ryder
Demi-niveau peint par Swiz. On y remarque flèches et pointes, des formes souvent présentes dans le travail de l'artiste.
Les artistes de l'an II
Après un très bon accueil de la première édition, une seconde édition a été initiée.
L'orchestration en a été confiée à Zoer, un artiste qui ne renie pas son goût pour la bande dessinée
et apprécie notamment les travaux de certains auteurs, tels ceux de
Larcenet
ou encore Davodeau.
Sept artistes devant investir de nouveaux lieux, les préparations des œuvres ont commencé dès fin avril 2018,
pour pouvoir être, pour la plupart, au centre de l'inauguration prévue le samedi 2 juin.
Jouissant d'une totale liberté, la seule contrainte tenait en fait, et plus qu'autre chose,
à une forme d'interrogation auto-suggérée sur la place de l'œuvre au cœur d'une
ville et la façon de respecter une forme d'esprit du muralisme.
© Laurent Ryder
De nombreuses œuvres sont installées dans différents espaces de la piscine municipale - 02 juin 2018.
Démarche et anticipation
Au cours des phases préparatoires et de mises en place des œuvres exposées au cours des deux premières éditions,
l'édile Jean-Marc Peillex a souhaité, intelligemment, offrir aux jeunes générations de cette commune qui rayonne
sous l'égide du Mont-Blanc, la possibilité de partager de nombreux instants avec les artistes évoluant in-situ.
S'ouvrir au monde, s'ouvrir à l'art, dès le plus jeune âge, voilà une démarche qui devrait être naturelle.
À Saint-Gervais, elle l'est, avec, notamment, une implication extra-ordinaire de l'Office du Tourisme et de son personnel.
Et cette démarche est d'autant plus intéressante qu'elle s'inscrit, en outre, dans une réflexion de moyen et long terme,
à propos des impacts économiques qui pourraient intervenir, à cause de dérèglements climatiques,
sur l'or blanc et l'or vert de cette commune dépendante, comme d'autres, du tourisme.
Comme pour DubaÏ ou Abu Dhabi, où se posent des questions sur l'après-pétrole, à Saint-Gervais,
la réponse naturelle qui émerge est également celle de l'attrait pour l'Art, formidable creuset de ressources offrant des
intérêts faciles à comprendre.
Les attentes de l'an III
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La ville de Saint-Gervais offre aujourd'hui une démarche intéressante dans un parcours artistique volontairement contemporain
qui se développe dans le temps et l'espace, osant aller jusqu'au pied des pistes pour exposer la création contemporaine.
Après le parking (2017), se greffent donc le mur de la Poste (réalisé par Die Cast, nom du duo formé par Zoer et Velvet),
la piscine municipale comme écrin à diverses œuvres, et les gares de télécabines du Bettex et du Mont d'Arbois. |
© Laurent Ryder
Le mur de La Poste revisité par Die Cast. Œuvre intitulée "Pierres, Empreintes et Clou" réalisée au pinceau. |
La commune dispose également d'autres lieux plus traditionnels (*)
qui comblent une scénographie ouverte,
offrant une réelle liberté de parcours et de découvertes.
D'autres dispositifs pourraient, devraient, investir les lieux, de manière permanente ou temporaire.
En veillant sans doute à davantage de présence dans la part consacrée à l'expression de la création féminine,
et probablement une meilleure diversité des artistes ou du genre artistique (l'art contemporain n'en manque pas).
Nul doute qu'avec un financement maîtrisé (30% commune et 70% sponsors ** pour cette seconde édition)
ce challenge ne pourrait être que relevé et accompli.
En attendant, à Saint-Gervais, j'y vais. Et vous ?
© Laurent Ryder
Outre la piscine municipale, une œuvre de Irsut (Hugues Chevallier) est installée au départ des télécabines.
Ce triptyque intitulé "Carte postale de paysage abstrait" est inspiré par une sculpture/fontaine (paneau de gauche),
le Mont-Blanc (panneau central) et la forêt et les bois (paneau de droite).
À noter :
© Laurent Ryder
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Jusqu'au 30 septembre 2018, l'exposition ERRATIQUES, de Denis Monfleur, tient place sur les sites du Parc Thermal
et la Maison forte de Hautetour (commune de Saint-Gervais) ainsi qu'au premier étage du Musée d'art sacré
à Saint-Nicolas de Véroce (8 km environ de Saint-Gervais). |
* Vitraux du Père coréen Kim dans l'église baroque saint Gervais et saint Protais (XVIIème siècle;
anciennement saint Etienne et saint Laurent) du centre ville de Saint-Gervais, Musée d'art sacré
à Saint-Nicolas de Véroce, jouxtant l'église baroque du village. La Maison forte de Hautetour accueille - en centre ville - un
musée qui permet de découvrir l'histoire de la Compagnie des guides au travers de l'exposition des différents
équipements d'escalade et de sauvetage. Enfin, expositions temporaires Pile Pont Expo (juillet/août), un
site spécialement aménagé sous un pont
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© Laurent Ryder
Église baroque saint Gervais et saint Protais |
| pour pouvoir accueillir les créations réalisées par des artistes
reçus en résidence par la commune. Cette année, c'est Dominique Blais qui y expose "Extérieur (jour)"
du 15 juin au 23 septembre 2018. |
© Laurent Ryder
Détail d'un vitrail du Père Kim réalisé en 2016 pour la restauration
de l'église baroque saint Gervais et saint Protais (centre ville).
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** parmi les sponsors, le groupe L'Oréal, repreneur de l'exploitation des Thermes (réouverture juillet 2018) ou encore
le Casino (groupe Tranchant).
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L. Ryder
Publié le Mardi 05 juin 2018 à 21h10.
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